Mon installation Mediacenter, étape 7 : mobilité (2/2)

Et tant qu’à parler mobilité, allons encore plus loin. L’iPad me permet de consulter mes séries préférées partout dans la maison, et même partout où je peux trouver un accès Wifi (avec une qualité toutefois moindre, limite de débit oblige). Il m’est par contre impossible d’accéder à mes médias depuis ce dernier dans les transports ou en voiture, n’ayant pas souhaité m’équiper d’un modèle 3G et du coûteux abonnement associé 😦 .

Et là encore, la magie de Plex intervient, puisque la version iOS est universelle (lien AppStore), comprenez qu’elle fonctionne aussi bien sur iPad que sur iPhone. D’ailleurs, dans le monde des smartphones et des tablettes, il existe également une version pour Android, et même une version pour le récent Kindle Fire d’Amazon (basé il est vrai sur Android, le portage s’en retrouvant sans doute facilité), pas de jaloux!

Alors sur iPhone, l’écran est certes plus petit que l’iPad, mais ça dépanne bien! Et pour la musique, plus besoin de tout transférer sur son mobile, tout est lisible en streaming 3G sans aucun soucis, le top! Même chose en Edge! Pour la vidéo, c’est plus variable, le débit étant un frein non négligeable , tout comme le processeur A4 de mon iPhone 4, moins véloce que son petit frère, le A5, équipant l’iPad 2 et l’iPhone 4S. Encore une fois, quelques images valent mieux qu’un long discours :

Mon installation Mediacenter, étape 7 : mobilité (1/2)

Après avoir abordé les clients classiques sur Mac (et Windows, la logique étant identique), passons maintenant à un client particulier, la version iPad de Plex. Heureux possesseur d’un iPad 2 Wifi, il est possible grâce à la version iOS de consulter ses différents médias directement depuis son iDevice, sans avoir à les recopier sur sa tablette : tout se fait en streaming, et je dois dire que c’est relativement bluffant de rapidité et d’efficacité. Il m’est malheureusement, pour l’instant, impossible de vous proposer un screencast du fonctionnement en condition réelle, puisqu’il n’existe pas à ma connaissance d’outil permettant de filmer directement ce qui ce passe sur l’écran de sa tablette. Je tenterais peut-être en filmant avec un appareil photo, mais sans garantie de résultat…

Bref, concentrons nous ici sur le client Plex officiel, disponible sur l’AppStore à 4,99 euros (lien ici). Pour information, il existe d’autres clients iOS, comme Constellation ou Klexi, que je n’ai pas eu l’occasion d’essayer. La connexion à vos médias est d’une simplicité enfantine : depuis la dernière version, il suffit simplement d’entrer l’adresse mail et le mot de passe renseignés lors de la configuration de la partie serveur, et tout se fait sans aucune action de votre part! Magique! Vous arrivez alors sur l’écran d’accueil, qui présente un lien vers vos différentes bibliothèques, la liste des chaînes (les différents plugins que vous avez pu ajouter pour étendre encore les fonctionnalités de Plex, notamment ceux que j’utilise le plus, M6 Replay et Spotify), et les contenus récemment ajoutés. Un petit mouvement de doigt vers le bas voir apparaître un champ de recherche permettant de retrouver rapidement le film ou l’épisode de son choix. Les quelques sreenshots affichés ici illustrent tout cela, mais en résumé, tout ce que vous pouvez visionner depuis votre Mac l’est aussi depuis l’iPad.

Mon installation Mediacenter, étape 6 : l’interface utilisateur (2/2)

Second et dernier billet sur l’interface utilisateur. Après les films et les séries, place cette fois à la musique. Toute ma collection musicale est aujourd’hui centralisée dans une unique bibliothèque, comme vous allez pouvoir le constater sur les captures d’écran disposées plus bas. Pour information, il est possible de parcourir directement sa bibliothèque iTunes depuis Plex, et notamment de retrouver ses listes de lecture, option que j’utilisais auparavant. Mais j’ai finalement trouvé la navigation moins sympathique que dans une bibliothèque musicale Plex classique, solution pour laquelle j’ai donc opté.

Là encore, les visuels images et vidéos à venir sont issus de l’interface affichée sur la télé du salon. La vue choisie ici est la vue par album, qui présente le titre de ce dernier, son année de sortie et l’interprète associé. La pochette de l’album est elle-aussi visible, et comme pour les films, j’ai opté pour une navigation « horizontale ».

Une fois un album sélectionné, les titres qui le composent sont ensuite affichés, en rappelant la jaquette de ce dernier. Plus qu’à choisir le morceau de son choix, et la musique se lance, avec les options habituellement accessibles (lecture aléatoire, répétition, …)

Une image supplémentaire présentant la vue par artiste. En plus de son nom, une photo et un résumé de sa carrière sont présentés, histoire de parfaire sa culture musicale :).

On retrouve ensuite la vue par album présentée plus haut, avec cette fois uniquement les albums de ce dernier.

Et pour clore ce billet, rien de telle qu’une petite vidéo pour appréhender le tout « en action »!

Mon installation Mediacenter, étape 6 : l’interface utilisateur (1/2)

Chose promise, chose due. Ce post va donc présenter l’interface telle qu’elle s’affiche pour un utilisateur de Plex, et surtout telle qu’elle s’affiche chez moi :)! Tous les médias scannés lors de la précédente manipulation se retrouvent maintenant accessibles depuis toute la maison, au travers d’une interface intuitive permettant de naviguer aisément parmi ces derniers. Pour ma part, 3 grands type de catégories :

  • Les films, eux-même répartis entre dessins animés, animation japonaise, films « normaux » et autres
  • Les séries, avec une séparation entre les séries classiques et les séries d’animation japonaise. Et sans doute bientôt les séries pour enfant, une fois que j’aurais commencé à ripper les DVD de La Maison de Mickey pour mon petit bonhomme 🙂
  • Les musiques, cette fois toutes regroupées

Noter que je pense réorganiser légèrement les classements des films et des séries, histoire d’homogénéiser certains noms notamment. D’autres entrées existent dans l’interface, permettant notamment d’accéder à Spotify, M6 Replay et autres, mais tout cela fera probablement l’objet d’un autre billet.

Et comme une démonstration vaut mieux qu’un long discours, quelques captures d’écran tout droit issues du salon vous permettront de mieux appréhender le résultat avec la liste des films… Pour information, ce n’est pas la (le?) skin par défaut, au contraire des installations en place dans la chambre parentale et dans le bureau. Ici, défilement de gauche à droite, et vice-versa, le film sélectionné voyant sa pochette légèrement agrandie, et le fond d’écran s’ajustant en fonction de ce dernier :

Patienter quelques secondes, et un focus est réalisé sur le film en surbrillance. Sa synopsis s’affiche alors, couplée à certaines informations comme son réalisateur, son année de sortie et sa résolution (SD pour Standard Définition, 720 pour HD Ready 1080 pour Full HD) :

Un clic supplémentaire sur la télécommande vous permet de lancer le film, Batman pour le cas présent. Si vous aviez déjà commencé à regarder le film une précédente fois, une fonctionnalité bien utile permet de reprendre là où vous en étiez.. Pratique, d’autant que cela marche depuis n’importe quel client: un film commencé dans le salon peut ainsi être fini au chaud sous la couette, idéal lors des soirées d’hiver.. Un peu plus visuel, une vidéo illustrant la navigation :

La logique est la même pour les séries, avec un choix graphique un peu différent. J’aurais pu choisir un visuel identique à celui des films, mais je trouve cette approche plus intuitive pour les séries. Nous avons ici un mur présentant chaque série, avec un résumé de chacune d’entre elles. La navigation est ici multi directionnelle, de haut en bas et de gauche à droite :

Il est ensuite possible de naviguer parmi les différentes saisons, avec une jaquette s’adaptant en fonction de ce choix. Comme pour les films, le fond de l’écran correspond à la série en cours :

Une fois la saison sélectionnée, la liste des épisodes apparaît. Les épisodes déjà vus apparaissent avec leur titre barré, ce qui signifie que je n’ai vu aucun épisode de la saison 2 de The Big Bang Theory. Oui, je suis à la bourre! La synopsis est également affichée, mais pour les plus maniaques, il est possible de masquer cette dernière histoire d’éviter les spoilers.

Même sentence que précédemment, une petite vidéo de tout cela, afin de voir comme cela fonctionne « en vrai »!

Pour la partie musique de Plex, je vous donne rendez-vous dans le prochain billet. Et vous, quelle skin utilisez-vous  pour naviguer dans Plex ?

Mon installation Mediacenter, étape 5 : gestion des contenus numériques

Passons maintenant à un point crucial dans toute cette installation mediacenter : la solution logicielle mise en oeuvre pour rendre tout ça le plus intuitif possible. Car lancer un épisode de Friends en ayant à chercher dans une arborescence de fichiers type Explorateur Windows ou Finder Mac OS est tout sauf « sexy ». Les logiciels permettant de rendre l’accès au contenu multimédia plus facile sont nombreux, et j’ai eu l’occasion d’en essayer plusieurs ces quelques dernières années, sur différents systèmes d’exploitation. Malheureusement, aucun ne m’a réellement convaincu : trop complexe à configurer, pas assez ergonomique, possibilités trop réduites…

Jusqu’à ce que je découvre Plex. Plex est basé initialement sur XBMC, un mediacenter bien connu des utilisateurs de la première Xbox, et était initialement uniquement à destination des utilisateurs de la marque à la pomme. Commençons par un de ces points forts, la gestion des bibliothèques. Que ce soit pour vos séries, vos films ou vos musiques, le tout est d’une simplicité enfantine. Un exemple valant mieux qu’un long discours, prenons le cas où je veux gérer ma filmothèque depuis Plex :

  1. je nomme ma bibliothèque. Préférer les noms explicite, c’est en effet le libellé qui apparaîtra sur vos différents diffuseurs.
  2. je précise ensuite la typologie de médias concernés, parmi séries, films, musiques et photos. Pour le cas présent ,ce sera donc une bibliothèque de films.
  3. je sélectionne une source, dans le cas présent le répertoire sur le NAS où sont hébergés mes films.
  4. et voilà, il ne reste plus qu’à valider le tout et attendre quelques instants que les informations relatives à vos chefs d’oeuvre du septième art soit ramenés automatiquement depuis internet.

Pour chaque film seront donc présents le synopsis, un poster du film, l’année de sortie, les acteurs et quelques autres infos; le format vidéo, la durée et quelques autres données sont quant à elle directement extraites de l’analyse du média. La liste des films…

… Avec pour tous un résumé.

La mise en oeuvre est tout aussi aisée pour les séries, la logique est similaire, si ce n’est qu’il faut préciser qu’on veut identifier des séries et non des films…

… Avec une présentation de chacune listant les différentes saisons possédées…

… Et un résume de chaque épisode.

Enfin, c’est exactement la même chose pour la musique…

… Avec la biographie de chaque artiste et la liste de ses albums…

… Et la liste des titres de ces derniers.

Des modifications manuelles sont possibles pour les plus perfectionnistes, mais les informations ramenées par défaut sont dans 95% des cas correctes, voir plus. Pour complément, il n’est ensuite plus nécessaire de lancer les mises à jour à la main lors de l’ajout de nouveaux épisodes de séries ou de nouvelles musiques : elles peuvent ensuite être automatisées à intervalle régulier, où lors de la détection de modification dans les répertoires contenant vos médias. Noter également qu’une bibliothèque peut être associée à plusieurs répertoires sources, dans le cas où toutes vos séries ne sont par exemple par stockées au même endroit, et que les sous-dossiers du répertoire parent sont pris en compte.

Bref, sur la partie gestion de contenu, Plex fait très fort. Quasiment aucune configuration, si ce n’est l’identification de votre typologie de médias et de l’endroit où les fichiers sont hébergés : tout le reste se fait « par magie ». Mais c’est bien beau d’avoir toutes ces informations, mais comment cela se présente-t-il du point de vue utilisation? Ce sera le sujet du prochain billet sur ce thème.

Pour plus d’informations sur Plex, je vous invite à aller faire un tour sur le site officiel www.plexapp.com et les forums associés qui vous seront d’une grande aide à l’occasion.

Ouverture du blog

Premier billet, qui sera peu original, puisqu’il présentera la ligne éditoriale de ce blog, où en tout cas celle que je souhaite suivre. L’avenir nous dira si je m’y tiens..

Baigné dans la culture jeux vidéos depuis tout petit, ingénieur informatique de formation, mes centres d’intérêt seront bien évidemment au cœur de ce blog. On y parlera de consoles, de la Super Nintendo à la Xbox 360. On évoquera peut-être un peu de cinéma, et sans doute un peu de séries. Peut-être parlera-t-on de livres, sait-on jamais.. On y parlera aussi de matériel et d’installation réseau. Tant qu’à parler de matériel, on mentionnera souvent les mots iPhone, Mac ou iPad, parce que j’ai depuis quelques années opéré un virage vers le monde Apple (et aussi parce que ça fait de l’audience 😉 ). On parlera Mediacenter, et plus particulièrement Plex, que vous aurait probablement l’occasion de découvrir si vous n’avez pas la chance de déjà le connaître.

Bref, bienvenue sur mon blog, et bienvenue à moi sur la blogosphère! 🙂